16 mars 1816 : Mort de Roger Ducos


Roger Ducos est avocat, comme son père. Landais, né à Montfort en 1747, il est élu en 1792 à la députation. Il vote la mort du roi, lutte contre les Girondins et devient, en 1793, président du club des Jacobins, avant d’être désigné secrétaire de la Convention.
Intelligent, Ducos se montre suffisamment discret, pour ne pas être inquiété avant et après les évènements de Thermidor an II (chute de Robespierre). Il s’éclipse pour ne réapparaître qu’en 1796 lorsqu’il devient membre du Conseil des Anciens dont il prend la présidence en frimaire an V.
En mai 1798, il est nommé membre du Directoire exécutif. Homme-lige de l’abbé Sieyès, il apporte une aide considérable au coup d’Etat du 18-Brumaire. Il siège alors au côté de Bonaparte et de son mentor comme troisième consul. En frimaire an VII, Ducos laisse sa place et est nommé sénateur. Il devient comte d’Empire en 1808. Pendant les Cent-Jours il fait partie de la Chambre des pairs.
Régicide, il est banni au retour de Louis XVIII. Réfugié en Autriche, il meurt dans un accident de voiture près d’Ulm.